/image%2F1044304%2F20140905%2Fob_fc0c30_140821fruchte.jpg)
Encore une stratégie pour embrouiller l'esprit des gens et leur faire accepter l'invasion OGM. Une raison supplémentaire de rester sur ses gardes (sott.net)
A la différence de la technologie génétique traditionnelle, le nouveau procédé n'implique pas l'introduction d'un gène étranger dans le patrimoine génétique. Du coup, la transformation en laboratoire perd son apparence contre-nature, écrit l'agronome Chidananda Nagamangala Kanchiswamy, auteur de l'article, qui travaille à l'institut agricole italien San Michele. La modification ciblée de segments de chromosomes devrait permettre de changer, ou justement de rééditer, les propriétés d'un fruit. D'autant que plusieurs génomes de plantes sont aujourd'hui décodés dans leur entièreté et stockés dans des banques de données.
La liste des modifications possibles est longue : on peut empêcher une pomme de brunir une fois qu'elle a été coupée ou encore augmenter la teneur en vitamines A des bananes consommées en Afrique.
Mais beaucoup de scientifiques se montrent sceptiques. L'équilibre entre propriétés génétiques et réactions biochimiques est fragile. Une intervention peut conduire à des comportements imprévisibles, avertit l'organisation britannique GMWATCH. Le« gene editing », finalement, ce n'est rien d'autre que de la manipulation génétique pratiquée sous un autre nom. Les nouveaux produits poseraient aussi des problèmes aux législateurs, car on ne sait pas encore comment réglementer ces nouvelles techniques.