Les images satellites montrent toute la gravité de la pollution de l'air chinois. Depuis l'espace, le "smog" donne l'impression d'avoir rayé le pays de la carte. Interpellant.
Lost in Beijing! Netizens outline iconic buildings that are utterly invisible amid the worst #smog this year pic.twitter.com/j6lYjnwZeQ
— China Xinhua News (@XHNews) 1 Décembre 2015
En début de semaine, la Chine a fait face à une pollution de son air sans précédent. Pourtant habitué à une qualité de l'air déplorable, le pays avait même déclenché l'alerte rouge, une première. Outre l'extrême dangerosité d'une telle pollution pour la santé, le smog si épais réduisait la visibilité à quelques mètres à peine. Les Pékinois dénonçant, non sans humour, ce phénomène d'"Airpocalypse" sur les réseaux sociaux.
Si l'alerte rouge a depuis été levée grâce à un courant froid ayant dissipé le smog, la problématique de la pollution chinoise reste évidemment d'actualité alors que s'achève la COP21, la conférence mondiale sur le climat.
Des images satellites prises lorsque la pollution se trouvait à son paroxysme et relayées par CityLab donnent un autre aperçu, encore plus choquant, de l'Airpocalypse chinoise.
La première, prise par l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA), nous montre le pays sous un gigantesque nuage de pollution. Des villes tentaculaires comme Pékin ou Shangai sont invisibles.
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La deuxième, capturée quant à elle par la NASA, nous permet de voir l'épaisse couche d'aérosols flottants au-dessus de Pékin, représentée par un petit triangle. Une photographie prise lorsque le taux de particules dans l'air était dix fois supérieur au niveau de sécurité.
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