L'ancien bataillon volontaire ukrainien Azov tiendra une conférence à Nantes le 16 janvier. Cependant, des dizaines de Français ont dénoncé les activités de ce régiment néo-nazi.
Une réunion du régiment ukrainien néo-nazi, prévue pour le 16 janvier, est critiquée par des Français, en particulier par la communauté juive, qui s'est adressée à la mairie nantaise en dénonçant l'évènement.
Shimon Samuels, directeur des relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, dans un entretien exclusif accordé à Sputnik, a annoncé qu'il avait adressé une lettre à la mairie de Nantes demandant d'annuler la réunion mais aucune réponse n'a été reçue.
M.Samuels qualifie ce genre d'évènement d'un symptôme dangereux et cherche à mettre en garde les autorités françaises.
Les autorités nantaises ne peuvent pas annuler l'évènement, en dénonçant toutefois un tel genre de réunion, car le lieu de la conférence n'est pas encore précisé, a expliqué à Sputnik le conseiller stratégie médias à la mairie de Nantes Damien Cerqueus.
Une autre interlocutrice de Sputnik, Diana Johnstone, journaliste et spécialiste du monde slave, a souligné que ce genre d'activité a pour but de confondre les Français.
Mme Johnstone a également expliqué qu'elle était plutôt choquée par l'ignorance des Français s'agissant de la nature du régiment Azov.
Les réunions des militants du bataillon Azov sont déjà interdites aux Etats-Unis et au Canada. L'année dernière le régiment ukrainien avait été dénoncé par Amnesty International pour mauvais traitements, extorsions, vols, détentions illégales ainsi que pour de possibles exécutions.