Voici la réalité sur « l'attaque aux armes chimiques » à Idlib : la Syrie a bien bombardé un entrepôt de munitions chimiques
Le ministre adjoint syrien des Affaires étrangères et des Expatriés, Faisal Mekdad, a confirmé que le gouvernement syrien a fourni à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques et au Conseil de sécurité des Nations Unies la documentation et les rapports nécessaires qui prouvent que les produits chimiques utilisés dans l'attaque de gaz d'hier contre Khan Sheikhoun dans la province d'Idlib, étaient en fait stockés et possédés par les groupes terroristes, opérant dans la région.
Mekdad a déclaré que les rapports des médias, concernant les événements, ont été utilisés comme un outil de falsification et de distorsion des faits, soulignant que la Syrie a rempli toutes les obligations envers l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, et que ce dernier a déjà vérifié tout cela.
Il a également nié que l'armée syrienne soit en possession d'armes chimiques en déclarant : « L'armée n'a jamais utilisé de telles armes, même dans les batailles les plus intenses et critiques avec les groupes terroristes » tout en rappelant à Staffan de Mistura, l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie, d'agir conformément à son rôle et d'aborder de manière neutre la situation.
Mekdad a également souligné que la Syrie condamne fermement les attaques contre Khan Sheikhoun, menées hier par des groupes terroristes armés et leurs partisans, qui ont opéré dans la région et ont demandé à la communauté internationale de tenir pour responsables ces groupes. Il a également exprimé ses inquiétudes quant au fait que la conférence de mercredi sur la question syrienne à Bruxelles pourrait être utilisée comme outil pour répandre des mensonges manifestes et des accusations contre la Syrie.
Le ministre adjoint des Affaires étrangères et des expatriés a ajouté que la zone où l'incident a eu lieu est sous le contrôle total des groupes terroristes et que les attaques sont évidemment leur travail et celui de leurs aides et partisans, situés en Grande-Bretagne, en France, en Turquie et en Arabie Saoudite, soulignant que la soi-disant "Opposition syrienne" qui a elle-même refusé de jouer son rôle dans la restauration de la paix et de la stabilité en Syrie, essaie maintenant de faire pression sur le gouvernement syrien en créant des provocations comme celle-ci.
Hier, des rapports ont eu lieu lors d'une attaque d'armes chimiques dans le village syrien de Khan Sheikhoun, situé dans la province d'Idlib en Syrie. Près de 60 personnes, dont beaucoup d'enfants auraient été tuées par des substances toxiques qui ont été larguées lors de raids aériens sur le village. Malgré qu'il n'y ait pas de preuves et le fait qu'aucun raid n'a été effectué sur Khan Sheikhoun, la presse islamiste et institutionnelle a accusé le côté syrien et russe d'être derrière l'incident. Les deux ont depuis dénié et réfuté les accusations.