Decodex: Les nombreux mensonges d'Alexandre Benalla résumés ici
Qu'encoure Alexandre Benalla après ses énormes mensonges devant la commission d'enquête du Sénat ?
Le tarif normal pour un mensonge sous serment, c’est 5 ans de prison et 7 500 € d’amende. Nous avons noté ici quatre mensonges, mais il en existe toute une tripotée. Au total et en théorie, ce sont déjà 20 ans de taule et 30 000 euros que l'homme de compagnie du Président traîne derrière lui. Mais mentir devant des sénateurs ne posent visiblement aucun problème.
1
A. Benalla: "Je n'ai jamais été le garde du corps d"Emmanuel Macron". Si. Pour cette fonction, il a même porté l'insigne républicain:
📣 Heureusement que #Benalla n'a jamais été le garde du corps de #Macron (déclaration sous serment devant la commission au sénat)
— Nathalie Germain🇫🇷 (@NatGermain) 19 septembre 2018
Quand les images montrent l'inverse ! #Mensonge et #Enfumage 👎 pic.twitter.com/vnsKFAbmez
2
Benalla assure ne jamais avoir contrôlé de journalistes, ces images indiquent bien malgré lui tout le contraire :
Les précédents coups de sang d'Alexandre Benalla pic.twitter.com/CAv4I38U4R
— BFMTV - Matinale (@PremiereEdition) 23 juillet 2018
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Le rapport de l’IGPN qui vient d’être dévoilé précise qu'il n'a PAS ÉTÉ INVITÉ pour être observateur durant les manifestations du 1er mai ni autorisé par une quelconque autorité ! Ce qu’il dit est donc là aussi un mensonge grossier.
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Son Master1 en Sécurité publique spécialité "sécurité rapprochée" n’existe pas.
Le chargé de mission très particulier de l’Élysée a certes obtenu son master 1 mais il n’a « jamais validé le master 2 », fait observer le président de l’université Clermont Auvergne, Mathias Bernard, qui précise : « Il avait fait valider sa licence de droit à l’université de Rouen où il a été étudiant de 2009 à 2013. »
Mathias Bernard était alors président de l’université Blaise-Pascal, laquelle a fusionné avec l’université d’Auvergne (dont dépendait la faculté de droit) à la rentrée 2017.
Et si Alexandre Benalla a quitté le climat humide de Normandie pour l’air vivifiant du Puy-de-Dôme, c’est parce que « l’université d’Auvergne était alors une des rares universités françaises à proposer un master en sécurité publique, ce qui correspondait à son projet professionnel », révèle Mathias Bernard.
Le master 1 (M1), de niveau bac + 4, également appelé maîtrise, est la première étape conduisant en deux ans au master 2 (M2). Il est une sorte de « droit de poursuivre des études » et n’a surtout rien d’un diplôme, ce qu’est en revanche le master 2 qui prépare aux concours pour devenir officiers de gendarmerie ou de police.
' A-t-il au moins une licence de droit ?
Juste 1 détail
— Maleville (@Maleville11) 20 septembre 2018
Que les médias auraient dû vérifier car c'est grave
Benalla n'a aucun diplôme de droit
Il a arrete la fac de Clermont en 1e annee
Source : La Montagne
En tant que prof de droit j'ai vite relève sa meconnaissance juridique complète
"Master 1", c'est une année d'étude. Ce n'est pas un diplôme. Le diplôme, c'est le master (autrefois DEA) obtenu (si succès aux examens) après deux années d'étude, soit en 5e année d'études universitaires. Étonnant qu'A. Benalla si disert sur ses fonctions ait ici été si vague...
— Etienne MULLER (@Etienne_Muller_) 19 septembre 2018
Marc Bildermann pour WikiStrike