Chaque année, environ un million de touristes visitent la nation insulaire des Maldives pour son climat chaud et ensoleillé et son impressionnante beauté naturelle. Mais les déchets que ces visiteurs génèrent (combinés à ceux des 395 000 résidents) sont un casse-tête pour le petit pays.
Pour régler le problème, le gouvernement a décidé en décembre 1991 d’utiliser une île à part comme destination finale de l’énorme quantité de déchets produits par l’industrie du tourisme. Thilafushi, surnommée « Rubbish Island » (l’île poubelle), était à l’origine une lagune appelée Thilafalhu d’une longueur de 7 km et d’une largeur de 200 m dans les régions les moins profondes.
Voir une vidéo tragique de cette pollution désastreuse et occultée
Chaque année, environ un million de touristes visitent la nation insulaire des Maldives pour son climat chaud et ensoleillé et son impressionnante beauté naturelle. Mais les déchets que ces visiteurs génèrent (combinés à ceux des 395 000 résidents) sont un casse-tête pour le petit pays.
Pour régler le problème, le gouvernement a décidé en décembre 1991 d’utiliser une île à part comme destination finale de l’énorme quantité de déchets produits par l’industrie du tourisme. Thilafushi, surnommée « Rubbish Island » (l’île poubelle), était à l’origine une lagune appelée Thilafalhu d’une longueur de 7 km et d’une largeur de 200 m dans les régions les moins profondes.
D’énormes fosses ont été creusées, et les déchets ont été déposés au milieu de la fosse, qui a été remplie d’une couche de débris de construction et ensuite uniformément nivelée avec du sable blanc.
330 tonnes de déchets chaque jour
En moyenne 330 tonnes de déchets sont déversés à Thilafushi tous les jours, dont la plupart sont de Malé. A un moment donné, en une année, plus de 31 000 camions remplis d’ordures pouvaient être transportés à Thilafushi. L’incinération à ciel ouvert des déchets est également pratiquée ici.
Aujourd’hui, Thilafushi mesure plus de 0,43 km2. Elle accueille des activités industrielles (fabrication de bateaux, ensachage de ciment, embouteillage de méthane) et divers entrepôts.
Sur son blog, l’organisation environnementale Bluepeace a écrit que des piles usagées, de l’amiante, du plomb et autres déchets potentiellement dangereux s’infiltrent dans l’eau et créent de graves problèmes écologiques et sanitaires aux Maldives.
Bidons d’huile cassés, amiante, plomb
Mordy, du projet de voyages collaboratifs Atlas Obscura, a décrit le problème :
Le cinéaste Alison Teal a réalisé un documentaire sur son séjour aux Maldives dans le cadre de sa série de films Alison’s Adventures. Ses photos du voyage à l’île poubelle sont remarquables.
Le gouvernement a temporairement interdit le déchargement de déchets sur l’île en décembre 2011 après une forte augmentation des déchets flottant sur la lagune de l’île et dérivant en mer. Mais aujourd’hui encore, toutes les ordures de Malé finissent là.
Alibeyya, un commentateur d’un article du site de nouvelles locales Minivan, indique :
Une nouvelle prison
La gestion de Thilafushi a été transférée au Conseil municipal de Malé (MCC) en 2010 et un contrat a été signé en 2011 avec l’entreprise indienne Tatva Global Renewable Energy pour la réhabilitation de l’île et la gestion des problèmes d’ordures.
Mais l’accord n’a jamais été mis en œuvre à cause de la bureaucratie et de l’ingérence politique et récemment il a été annulé, ce qui rend l’avenir de Thilafushi incertain.
Abdullah Faraz écrit dans Minivan News :
En attendant, une nouvelle prison doit ouvrir sur l’île de Thilafushi le mois prochain.