Alexandre Benalla avait demandé une décoration officielle après les événements du 1er mai 2018
Dans un livre sur Alexandre Benalla paraissant le 5 juin, la journaliste Sophie Coignard rapporte que le conseiller du président aurait adressé à l'Elysée une demande de médaille, au lendemain de son action violente du 1er mai 2018.
La journaliste Sophie Coignard dévoile quelques informations sur l'affaire qui a secoué le quinquennat Macron durant l'été 2018, dans un livre intitulé Benalla, la vraie histoire, à paraître le 5 juin. L'Express a publié quelques bonnes feuilles du manuscrit. Ainsi, on découvre qu'Alexandre Benalla aurait averti dès le 1er mai 2018, au soir, le président Emmanuel Macron de ses actions violentes qu'il a effectuées durant la journée.
Le 2 mai, il aurait été reçu par le directeur de cabinet du président pour se voir notifier d'une sanction. Alexandre Benalla aurait été surpris de subir une «demi-mesure» : «Dans son esprit, c'est soit le licenciement, soit une médaille», selon l'ouvrage.
Il aurait donc contacté le proche conseiller d'Emmanuel Macron à l'Elysée, Ismaël Emelien, pour plaider «sa cause [et lui soumettre] l'idée d'une décoration qui récompenserait son fait d'arme».
On te trouvera un job où tu veux. Qu'est-ce qui te plairait ? Chef de cabinet dans un grand groupe ?
Non seulement le collaborateur du président ne recevra pas de décoration, mais le Mondeva révéler l'affaire des violences du 1er mai en juillet. L'Elysée aurait alors paniqué et aurait craint qu'Alexandre Benalla se livre contre «un chèque du premier éditeur venu». Pour s'assurer du silence d'Alexandre Benalla, «les plus proches d'Emmanuel Macron se transforment en cellule VIP de Pôle emploi», d'après Sophie Coignard. «Fais un peu le canard pendant quelques mois. Ensuite, on te trouvera un job où tu veux. Qu'est-ce qui te plairait ? Chef de cabinet dans un grand groupe ?», lui aurait dit Ismaël Emelien.
Finalement, l'affaire devient un scandale d'Etat, au grand dam de l'Elysée.