La préfecture de l'Essonne confirme l'usage de lanceurs de balles de défense et de gaz lacrymogène pour disperser des lycéens qui bloquaient un établissement, lundi et mardi, à Massy.
À une dizaine de jours de la grève interprofessionnelle du 5 décembre, des lycéens se sont mobilisés pour le deuxième jour de suite à Massy (Essonne). Plusieurs séquences filmées le 26 novembre montrent les forces de l’ordre utiliser leurs LBD pour disperser les jeunes gens.
📢🧔🏻 personne n’en parle après
— Jerome Rodrigues Officiel (@J_Rodrigues_Off) November 26, 2019
Opération LBD 40 en cours sur les lycéens de Massy@DidierMaisto @Poulin2012 @FlyRiderGj @PLudosky @tropical_boy @GaccioB @GalouRoti @YLeBolloch @gaulois_l @RaquelGarridoFr @collCartonJaune @CerveauxNon @AA_Avocats @LDH_Fr @RemyBuisine pic.twitter.com/C0ECwpAlvR
Les voix qu’on peut entendre sur la vidéo précisent que l’action se passe vers 10h00 du matin, le 26 novembre 2019 et que les forces de l’ordre «visent la tête».
Une autre vidéo montre également des policiers avec des LBD pointés apparemment sur les manifestants.
Gaz lacrymogènes et LBD utilisé sur des lycéens ce matin au lycée #Vilgenis à #Massy bloqué depuis hier (91).
— Anonyme Citoyen (@AnonymeCitoyen) November 26, 2019
Le LBD c'est sensé être une arme de défense pas une arme pour tirer sur des lycéens qui fuient une charge.#greve5décembre #Macron #GiletsJaunespic.twitter.com/ri4szSULBm
Mobilisation des étudiants
Depuis le 8 novembre, jour où un étudiant de 22 ans s’est immolé devant le Crous de Lyon, protestant ainsi contre «des incertitudes sur l’avenir» créées par les trois derniers Présidents de la République et par l’UE, comme l’indique une lettre qu’il avait écrite avant de passer à l’acte, plusieurs organisations étudiantes ne cessent de réclamer des mesures visant à améliorer les conditions de vie de la jeunesse.
Ainsi l’Union nationale des étudiants de France (UNEF) a appelé à manifester le 5 décembre pour maintenir la pression sur les autorités et exiger une réévaluation des bourses universitaires.
L’initiative a été soutenue par d’autres organisations syndicales et de jeunesse dont la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), le Mouvement national lycéen (MNL), l’Union nationale lycéenne (UNL).