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Publié par wikistrike.com

Macron et Sarkozy ont-ils exfiltré Carlos Ghosn ?

La rencontre est aujourd'hui à replacer dans un contexte particulier, celui de la fuite très bien organisée de Carlos Ghosn du Japon qui a pu rejoindre un pays dont il détient la nationalité et dont il n'existe aucun accord d'expatriation, le Liban.

Cette rencontre a-t-elle servi de préparation à l'exfiltration du riche homme d'affaires ? La possibilité n'est pas à écarter tant cette fuite, digne d'un film de Hollywood, n'a pu être orchestrée que par une nation avec l'aide d'une société privée. 

Revenons ci-dessous sur un article du HuffPost de novembre dernier.

WikiStrike

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Article di 17/11/2019

 

Des parlementaires plaident par ailleurs dans une tribune pour que l’ancien patron déchu de Renault-Nissan soit rapatrié et jugé en France.

 

Un peu plus d’une vingtaine de parlementaires, majoritairement de droite et du centre, dont le nouveau président du parti Les Républicains Christian Jacob, plaident pour que Carlos Ghosn, l’ancien patron déchu de Renault-Nissan, soit rapatrié et jugé en France, dans une tribune publiée ce dimanche 17 novembre.

“Nous demandons à l’État français de mettre tout en œuvre afin que Carlos Ghosn soit rapatrié en France pour y être jugé dans le cadre d’un procès équitable”, écrivent ces parlementaires dans une tribune publiée dans Le Journal du dimanche.

Parmi les signataires figurent Christian Jacob, député de Seine-et-Marne et président de LR, Gérard Longuet, sénateur de la Meuse, Jean-Christophe Lagarde, député de Seine-Saint-Denis et président de l’UDI, ainsi que Bruno Retailleau, sénateur de Vendée. Y figure également Anne Genetet, députée LREM des Français établis hors de France et seule représentante du parti présidentiel.

“Carlos Ghosn n’est ni au-dessus des lois, ni redevable d’une justice d’exception, mais il a droit à la justice. Or, depuis le début de l’affaire, les traités internationaux sur les droits de l’Homme que le Japon, pays membre du G7 a ratifié, ont été violés à plusieurs reprises”, pointent les signataires. 

Ces derniers dénoncent “la longueur et la brutalité” de la détention Carlos Ghosn, doublées d’un “acharnement judiciaire évident dans un pays où l’aveu est au cœur du système pénal et 99,4 % des inculpés sont condamnés”.

Une rencontre entre Sarkozy et Ghosn

Selon eux, “il ne fait désormais plus de doute que ce qui se joue est avant tout l’épisode d’une guerre économique, qui vise, par tous les moyens, à se défaire de la tutelle française sur Nissan. En effet, la feuille de route de Carlos Ghosn avant son retrait des affaires était connue depuis le début de l’année 2018 : il s’agissait de procéder à davantage d’intégration entre les constructeurs, ce dont les Japonais ne voulaient pas”.

“La manière dont ce refus s’est incarné a tout d’une stratégie à la Gribouille puisque, au bout du compte, il n’y aura eu dans cette affaire que des vaincus ainsi que l’attestent la chute des résultats et la perte de valeur des deux entreprises de plusieurs milliards d’euros”, jugent les signataires.

Ils ne sont d’ailleurs pas les seuls à témoigner de leur soutien à l’ancien PDG de Renault. Toujours selon le JDD, ce dernier a en effet reçu la visite le 21 octobre de Nicolas Sarkozy, alors que celui-ci était en déplacement au Japon pour représenter la France lors de l’investiture du nouvel empereur. 

“Nous avons eu une longue conversation”, a confirmé au JDD l’ancien président. “J’aurais jugé indigne d’être là et de ne pas essayer de le voir”, a-t-il ajouté. Selon l’hebdomadaire politique, cette rencontre à l’ambassade de France à Tokyo se serait faite avec la bénédiction d’Emmanuel Macron. 

Carlos Ghosn a été arrêté le 19 novembre 2018 et a passé quelque 130 jours en détention à Tokyo, accusé d’abus de confiance aggravé et de fausses déclarations aux autorités pendant son mandat chez Nissan.

Il a ensuite été incarcéré à une nouvelle reprise pendant trois semaines, avant d’être libéré sous caution le 25 avril et d’être soumis depuis à un contrôle judiciaire très sévère au Japon qu’il ne peut quitter.

Sollicité, Emmanuel Macron avait déclaré lors d’une visite au Japon en juin ne “pas vouloir s’immiscer” dans cette affaire délicate pour les relations franco-japonaises. 

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