Coronavirus: Hong Kong met sous bracelets électroniques les étrangers
Ce 19 mars, minuit, Hong Kong mettra tous les passagers arrivant sur son territoire en quarantaine et sous étroite surveillance médicale pour tenter de prévenir une propagation du COVID-19.
Pour ce faire, l’ancienne colonie britannique a opté pour l’utilisation de bracelets électroniques qui seront accompagnés d'une application pour smartphone. Cet instrument polémique, ordinairement destiné aux prisonniers en conditionnel, doit permettre au gouvernent de Hon Kong, de s’assurer de l’auto-quarantaine des étrangers foulant le territoire.
Si des passagers disent comprendre la mesure, d’autres, moins enthousiastes, évoquent une dérive chinoise.
Nombreux pays ont instauré des restrictions de circulation légitimes allant jusqu’au confinement strict, des mesures de santé publique très largement comprises et acceptées, mais le cas de Hong Kong dépasse ce cadre et nul doute qu’il fera réagir.
Lire des témoignages sur notre source anglophone CNBC.
A quand l'insertion d'une puce sous-cutanée ?
A Singapour,, et sur réception d'un SMS, les personnes confinées ont pour obligation de renvoyer un selfie. Hong Kong aurait pu installer ce système, mais suite aux manifestations dites "des parapluies", la Chine, assurée que le mouvement de liberté est conduit de l'extérieur, a sans doute préféré cadenasser quiconque se posera sur le tarmac de sa nouvelle province, montrant au monde entier ainsi d'où vient l'autorité.
Il est certain que la dictature chinoise se servira du coronavirus pour davantage encore serrer la vis.
Alexander Doyle pour WikiStrike