Les agressions de maires ou adjoints sont en hausse de 14% par rapport à l’année dernière. L’Association des maires de France réclame des mesures pour mettre fin à ce phénomène et assurer la sécurité des élus.
Saint-Philippe-d’Aiguille, Miribel-Les-Echelles, Croisilles… Cette semaine, trois agressions sur des maires qui tentaient de mettre fin à des incivilités dans leur village de moins de 2 000 habitants s’ajoutent à une triste liste, bien plus large. Depuis janvier, 233 maires ou adjoints ont subi une agression, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur publiés par le Journal du Dimanche.
Ces agressions sont en augmentation de 14%. Un an plus tôt, à la même période, 198 cas de violences avaient été rapportés (et 388 sur l’ensemble de l’année 2019). En août dernier, le maire de Signes dans le Var avait perdu la vie en voulant empêcher une camionnette de décharger des déchets sauvages. Souvent, ces agressions se produisent de la même manière. Un élu qui se rend sur place pour gérer lui-même des incivilités et des personnes qui refusent d’obtempérer en s’emportant par la violence.