elon la commission électorale, 80,23% des électeurs ont voté pour le chef de l’État biélorusse actuel Alexandre Loukachenko lors de la présidentielle de ce week-end.
Selon la commission électorale, 80,23% des électeurs ont voté pour le chef de l’État biélorusse actuel Alexandre Loukachenko lors de la présidentielle de ce week-end.
Son opposante, Svetlana Tikhanovskaïa, compte 9,90% des voix.
Le taux de participation a été de 84,23%, soit 5.790.000 voix. 6,02% ont voté «contre tous».
Un vote truquée qui jette les biélorusses dans les rues
A Minsk comme dans l'exemple du pays, la population a décidé de descendre dans les rues, cependant la très forte répression:
A #Minsk, pendant que le dernier dictateur à l’ancienne d’Europe proclame sa victoire avec 80% des voix après avoir enfermé des candidats d’opposition et bloqué les observateurs, sa police réprime ceux qui refusent de se résigner.#Belarus #Bielorussie pic.twitter.com/LXaNQM6TcW
— Marcel Aiphan (@AiphanMarcel) August 10, 2020
#Biélorussie 🇧🇾 | La police évacue des sacs par la fenêtre d’un bureau de vote. Voilà à quoi ressemblent des élections truquées. pic.twitter.com/lx525kuEPa
— C O U P S U R E (@COUPSURE) August 9, 2020
Jusqu'à 15 ans de prison pour les manifestants
Grenades assourdissantes, poubelles, bâtons, bouteilles et liquides inflammables... Après une nuit d'émeutes en Biélorussie à l’issue de la présidentielle, des poursuites pénales ont été engagées contre les manifestants qui risquent de huit à 15 ans de prison.
Des poursuites pénales ont été engagées en Biélorussie sur les faits d'émeutes et de violences commis contre la police, a déclaré le chef du comité d'enquête Ivan Noskevitch.
«La commission d'enquête a ouvert des poursuites pénales sur les faits d'émeutes et de violences contre les forces de l’ordre. Elles ont eu lieu ce soir dans la ville de Minsk et dans un certain nombre d'autres régions du pays», a-t-il déclaré, cité par l'agence Belta.
Il a noté que les infractions avaient été accompagnées par la destruction de biens avec utilisation de poubelles, de bancs, de bâtons, de fragments de pavés, de bouteilles en verre et de liquides inflammables.
«Les responsables de ces actions risquent de huit à 15 ans de prison», a déclaré Ivan Noskevitch.