Les microplastiques sont souvent associés à la pollution des océans, mais une nouvelle étude montre que ces minuscules fragments de plastique sont littéralement partout, du niveau de la mer jusqu’au sommet de la plus haute montagne de la Terre.
Image d’entête : des tentes en acrylique imperméable au camp IV/col. Sud. En arrière-plan, des alpinistes se rendent au sommet avec des vêtements de plein air imperméables à base de plastique. (Mariusz Potocki/ National Geographic)
Des chercheurs affiliés au National Geographic and Rolex Perpetual Planet Everest Expedition ont analysé des échantillons de neige et de ruisseaux du mont Everest, trouvant les premières preuves de la pollution par des microplastiques sur une montagne.
Selon Imogen Napper, explorateur du National Geographic et scientifique basé à l’université de Plymouth (Angleterre) :
Je ne savais pas à quoi m’attendre en termes de résultats, mais j’ai été vraiment surpris de trouver des microplastiques dans chaque échantillon de neige que j’ai analysé. Le mont Everest est un endroit que j’ai toujours considéré comme éloigné et vierge. Savoir que nous polluons près du sommet de la plus haute montagne est une véritable révélation.
Mme Napper, connue par ses collègues comme la “détective du plastique” pour ses efforts persistants avec lesquels elle traque cette pollution, a également déclaré que le mont Everest peut être décrit comme “la plus haute décharge du monde”.