Données recoupées, comptes bancaires bloqués, titres de transport annulés en cas de violation de quarantaine : l'outil de traque numérique rêvé au Sénat
Diabolique.
Le Covid 19 a ceci de merveilleux pour Macron qu'il lui permet d'aller toujours plus loin.
La fin justifiant les moyens -« nous sommes en guerre », il se permet d'envisager des mesures dignes d'un film de science-fiction. Mesures qui ensuite feraient partie de l'ordinaire, Covid ou pas, l'individu étant à la merci du pouvoir central.
Profitant du Covid, un rapport du Sénat propose de collecter massivement les données de santé et de permettre la désactivation des comptes bancaires ou les cartes de transport en cas de violation de quarantaine.
Vous avez bien lu.
L'essentiel pour eux est de faire passer le principe. Pour ensuite l'étendre à tous et en tout lieu. Sur ce sujet, pas un mot des « défenseurs des libertés » de tout poil...
Permettre à des applications comme Waze, OuiSncf ou TousAntiCovid de communiquer entre elles pour recouper les données personelles, traquer et punir les récalcitrants, c'est ce que propose ce rapport présenté par des sénateurs le 3 juin. Mais qu'on se rassure, ils l'affirment, tout ça c'est au nom de la liberté.
On pensait avoir tout vu dans cette interminable « crise sanitaire » en matière d'idées perverses, absurdes ou liberticides, mais il semble que certaines des personnes qui nous gouvernent (ou nous représentent) n'en ont jamais assez.
Dans l'article ci-dessous de Public Sénat, la chose est bien emballée (c'est pour notre bien, c'est pour la santé, il y a un tabou français...).
Mais leur objectif est clair : pouvoir mettre hors-jeu tout individu rebelle.
Vous êtes récalcitrant ? Et bien l'on pourra désactiver votre compte bancaire à distance, d'un simple clic, vous empêcher de prendre les transports, d'un simple clic également.
On comprend mieux la pression mise pour supprimer l'argent liquide et imposer un revenu universel qui rendrait les individus complètement dépendants : vous ne faites pas ce qu'on vous dit de faire ?
Le pouvoir vous coupe de tout, vous met virtuellement à l'isolement : vous ne pouvez plus rien acheter, vous pouvez crever de faim et aller à pied. C'est bien le scénario que l'on nous prévoit en haut-lieu.
Et concrètement, ça veut dire dire quoi ? D'abord, permettre l'interopérabilité entre des applications comme TousAntiCovid, OuiSncf, Waze ou « l'application de vaccin » ; c'est à dire permettre à ces applis (ou à d'autres, la liste n'est pas exhaustive) d'échanger vos données personnelles entre elles pour savoir où vous vous trouvez, si vous sortez de chez vous, si vous êtes vaccinés ou non, cas contact, cas asymptomatique, cas d'école ou Dieu sait quoi encore.
Imaginez par exemple que TousAntiCovid vous signale cas contact parce que la boulangère chez laquelle vous faites la queue tous les jours s'est réveillée avec 38 de fièvre. Bim ! Cluster ! Pile le jour où, innocent que vous croyiez être, vous achetiez un billet de train pour aller ripailler à la Fête à la Saucisse de Jambonneau-sur-Loire (en admettant que dans le monde d'après les saucisses existent encore). Raté pour vous, OuiSncf va vous dénoncer à TousAntiCovid qui va vous dénoncer aux autorités compétentes. Même punition si vous tentez d'aller vous gaver en prenant la route, Waze fera le boulot. La délation 2.0, c'est propre, c'est net, c'est innovant ! Et quel genre de réactionnaire est rétif à l'innovation ?
Ne riez pas, c'est très sérieux, et le rapport de la délégation le dit clairement : « il est urgent de préparer une plateforme de collecte de données, utilisables en fonction de l'ampleur de l'épidémie. Ces données seraient croisées et utilisées à bon escient. » À bon escient ? C'est-à-dire Messieurs-Mesdames du Sénat ? Ah ben facile, par exemple : « la désactivation du titre de transport ou des comptes bancaires d'une personne qui violerait la quarantaine. » Si ça c'est pas du « bon escient », on se demande ce que c'est. Et par ailleurs on aimerait savoir quelle commission se chargera (bien sûr en toute transparence) de décider les limites du fameux « bon escient ».
Evidemment, les Français, ces « Gaulois réfractaires » risquent de grogner un peu, et ces finauds de sénateurs le savent, ils ont d'ailleurs bien identifié le problème : « un tabou français lié à la collecte de données personnelles. » Mais c'est qu'ils ne comprennent pas les Français que c'est pour leur bien tout ça, parce que comme le dit fort justement la sénatrice Véronique Guillotin : « Nous ne proposons pas de limiter les libertés, nous cherchons un moyen de les retrouver. »
Et on se rappellera ici des mots de George Orwell dans 1984 : « La liberté, c'est l'esclavage. La guerre, c'est la paix. L'ignorance, c'est la force.» Et nous, on nous prend pour des ânes.
Si les Français acceptent cette possibilité de désactivation sociale, l'étape suivante sera le collier électrique.
Sources : Résistance Républicaine - Android MT