Les USA testent leur missile intercontinental Minuteman III avec multiples vecteurs thermonucléaires

Les États-Unis ont annoncé mardi avoir testé avec succès un missile balistique intercontinental (ICBM) Minuteman III, un essai reporté à deux reprises pour ne pas aggraver les tensions autour de l’Ukraine d’abord, de Taïwan plus récemment.

🇺🇸 USA
L'US Air Force Global Strike Command a effectués un tir d’essai et a lancé un missile balistique intercontinental Minuteman III pouvant accueillir une charge nucléaire depuis la base aérienne de Vandenberg en Californie.#USA #nucleaire #missile #UkraineRussiaWar pic.twitter.com/bzWRjUMb3U

— L’affranchi (@Fr_affranchi) August 16, 2022

⚡️The U.S. Air Force Global Strike Command (AFGSC) conducted a test launch of the Minuteman III intercontinental ballistic missile. pic.twitter.com/EnpuvS3NxD

— Flash (@Flash43191300) August 16, 2022

Le missile, qui était non armé, a été lancé depuis la base aérienne de Vandenberg, en Californie, a précisé l’US Air Force dans un communiqué. Équipé d’une ogive qui en temps de guerre pourrait transporter une bombe nucléaire, il a parcouru quelque 6.760 km avant de s’abîmer en mer près de l’atoll de Kwajalein, dans les îles Marshall, a précisé l’armée américaine.

“La dissuasion nucléaire des États-Unis est sûre”
“Ce test fait partie d’activités de routine et périodiques destinées à démontrer que la dissuasion nucléaire des États-Unis est sûre, fiable et efficace face aux menaces du 21e siècle, et à rassurer nos alliés”, a souligné l’armée de l’air américaine. “Il y a déjà eu plus de 300 tests de ce genre, et il n’est pas dû aux événements mondiaux en cours”.

Éviter les tensions

Le test était prévu en mars, mais il avait été reporté une première fois à cause de l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février, Washington craignant que Moscou n’utilise cet essai ordinaire pour élargir le conflit à d’autres pays.

Il avait été reporté une seconde fois début août après la visite de la présidente de la Chambre américaine des représentants Nancy Pelosi à Taïwan, île revendiquée par les autorités chinoises.

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