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Publié par wikistrike.com

Les recherches en tête sur le Google russe après la "Mobilisation partielle" sont : "comment fuir la Russie" et "Comment se casser le bras"

La mobilisation partielle des réservistes russes, décrétée par Vladimir Poutine, va-t-il avoir l’effet inverse ? En tout cas, au lendemain de l’annonce du Kremlin, ce mercredi 21 septembre, le sujet était le plus consulté sur le Google russe, d’après l’outil d’analyse Google Trends mis à disposition par le moteur de recherche. Et l’appel à la contribution de 300.000 réservistes par le président russe pourrait créer le désarroi chez la population. 

Le sujet de la mobilisation annoncée par Vladimir Poutine est actuellement le plus recherché sur le Google russe - Google Trends

D’après ce même outil, les moyens d’échapper à cette mobilisation partielle sont actuellement consultés. Toujours sur le moteur de recherche en Russie, la question "Comment quitter la Russie", ou simplement "Quitter la Russie", connait des pics de requête pas observés ces derniers temps. Une recherche qui a été au plus haut quelques heures après l’adresse à la nation de Vladimir Poutine, entre minuit et 4h du matin. La phrase "Comment se casser un bras" connait quant à elle un tout récent succès auprès des internautes se trouvant en Russie, d’après ce compte Twitter.

Mais cela n’induit pas que de nombreux Russes cherchent à fuir le pays à tout prix. En effet, ces recherches sont à relativiser, puisqu’elles ne sont pas au niveau de mars dernier, quelques jours après l’annonce de l’invasion de l’Ukraine. Entre le 27 février et le 5 mars, la requête "Quitter la Russie" avait alors connu un pic record sur le Google russe. Sur Yandex, moteur de recherche dans le pays, la même requête connait une activité stable depuis mardi 20 septembre au soir, avec un pic de popularité atteint à la fin mars, début avril. 

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Le nombre de billets d’avions en partance de Russie peut aussi donner une idée du sentiment de la population générale, après l’annonce faite par Vladimir Poutine. Et ici, la panique peut se lire dans les réservations de vols en partance de Moscou. "Quelques minutes après le discours de Poutine, il n’y a plus de places pour des vols directs de Moscou vers Istanbul, Tbilisi ou Erevan ce 21 septembre", note ainsi Andrei Vaitovich, journaliste franco-biélorusse, sur Twitter.

Un peu plus tard dans la matinée, ce sont les vols ralliant Moscou à Minsk qui ont affiché complet. Il est possible que d’autres destinations de la région se retrouvent très prisées, bien que tous les Russes ne puissent s’offrir, de manière improvisée, un aller simple pour l’étranger.

Or, dans ce contexte, certains pays frontaliers, qui ont déjà souffert de l’emprise russe dans la région, ont déjà exprimé leur méfiance à l’idée d’accueillir de nombreux Russes sur leur territoire. C’est le cas de la Lettonie, qui a affiché son refus en invoquant des problèmes de sécurité. Des pays, comme la Géorgie ou l’Arménie, pourraient également montrer une certaine hésitation, d’après Jeanne Batalova, analyste à l’institut de politique des migrations, à CNBC

Après sept mois de guerre, il n’existe pas de données officielles sur l’exode russe. Cependant, le FSB, le Service fédéral de sécurité, estime que 3,8 millions de Russes ont quitté leur pays au cours des trois premiers mois de l'année 2022.

 

 

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