Angela & Nicolas : 100 heures pour sauver l’euro
L’heure est grave, l’euro est gravement menacé... Imaginez Angela et Nicolas à la proue du Titanic (La zone euro). Nicolas, tout fier d’être à nouveau papa, s’écriant face à l’océan (de dettes) : I’m the king of the world ! (là il exagère un peu, mais c’est parce qu’il est aussi très fier de s’être débarassé de Kadhafi, un ancien ami qui en savait trop...).
Angela ne goûte pas au bonheur du petit Nicolas. La vie n’est pas rose pour elle. Ses compatriotes lui font de moins en moins confiance et des pirates grecs mis aux fers, à fond de cale, sont en train de mettre le feu au navire. Comment partager l’enthousiasme juvénil de Nicolas alors que le bateau risque à tout moment de sombrer ? Et que va-t-il advenir de François (*), parti jusqu’à Séoul chercher un peu de réconfort ? Vont-ils réussir à sauver l’euro, l’Europe, le monde ?
Vous le saurez en suivant le prochain épisode de votre série préférée : La croisière s’amuse, avec vos euros.
(*) L’Europe, qui se trouve "face à un nouveau défi", "s’oriente résolument vers un gouvernement économique de la zone euro" dont les contours pourraient être notamment évoqués dimanche à Bruxelles lors d’un sommet des dirigeants des 27 pays européens qui sera "décisif", selon lui. (AFP - 21/10/2011 - Fillon à Séoul : l’UE "résolument vers un gouvernement économique de la zone euro")
"Les Français ne bougent pas d’un iota" dans les négociations pour résoudre la crise de la dette, a déploré Angela Merkel. Le gouvernement français espère parvenir à un accord. Il n’est pas certain qu’il sera à la hauteur des défis auxquels l’Europe est confrontée. (BFM TV) :
Quelques éclaircissements sont de rigueur (L’Expansion - 21/10/2011 - Pourquoi le sauvetage de l’euro coince sur la BCE) :
« L’Europe est en plein brouillard à deux jours d’un sommet primordial pour son avenir. Un haut fonctionnaire européen l’a affirmé jeudi soir, il n’y aura pas d’accord complet lors du sommet européen de dimanche à Bruxelles. Les désaccords opposent la France, l’Allemagne, mais également l’Italie et l’Espagne. Paris et Berlin ont donc annoncé la tenue d’une seconde réunion mercredi, pour tenter d’apporter une "réponse globale et ambitieuse" à la crise et surmonter leurs désaccords. Et ils sont nombreux, notamment sur le niveau de décote sur la dette grecque à imposer aux créanciers privés, sur la recapitalisation des banques mais surtout sur le rôle de la BCE dans le cadre du renforcement du FESF. Car dans cette tempête qui secoue la zone euro, la BCE ne s’imagine pas en sauveur. Son "futur-ex" chef économiste Jürgen Stark l’a d’ailleurs rappelé ce jeudi, la BCE "ne peut pas résoudre la crise", et ne veut plus sortir du mandat qui lui a été fixé. Pourtant, elle pourrait avoir son rôle à jouer. Explications.
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Source : agoravox tv