La France mène la charge pour l'intervention militaire en Syrie
Cela ressemble à du déjà vu encore une fois : la France, qui a mené l'année dernière la charge pour l'intervention militaire en Libye, soutient maintenant une zone d'exclusion aérienne partielle en Syrie une étape qui s'élèverait à toutes fins pratiques, dans une déclaration de guerre.
La nuit dernière, le ministre de la défense de la France Jean-Yves Le Drian « a invité la communauté internationale à envisager de soutenir une zone d'exclusion aérienne au-dessus des régions de la Syrie, » rapporte Bassem Mroue d'Associated Press, indiquant à la TV France 24 que Paris aiderait à mettre en application une pleine zone d'exclusion aérienne « s'il suivait les principes juridiques internationaux ». Comme le rapporte John Irish de Reuters, la déclaration de Jean Yves Le Drian marque : « la première fois qu'un fonctionnaire supérieur français ait proposé qu'une coalition internationale, plutôt que les Nations Unies, puisse intervenir en Syrie ». Singulièrement, Jean Yves Le Drian a préconisé une zone d'exclusion aérienne « partielle » au lieu de pleine, car signifier l'arrêt de l'espace aérien entier de la Syrie serait équivalent à « aller à la guerre ».
Flash d'informations : l'installation même d'une zone d'exclusion aérienne partielle signifierait toujours aller à la guerre. C'est une distinction importante, qui démontre la capacité de la France à pousser petit à petit les États-Unis et ses alliés de l'OTAN vers l'intervention. Et l'utilisation du terme bon enfant « zone d'exclusion aérienne partielle » ne devrait pas opacifier ce fait. C'est une distinction que Dan Trombly fait bien dans un post pour une nouvelle sécurité américaine :
Une autre chose à considérer, quand les alliés de l'OTAN commencent à faire des déclarations plus audacieuses au sujet d'une intervention, c'est que les États-Unis découvriront vraisemblablement le choc de la mise en œuvre...
Source : Theatlanticwire.com
Traduction Folamour, Reproduction libre à condition de citer la source ainsi que celle de la traduction.
Source traduction Crashdebug