Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Publié par wikistrike.over-blog.com

 

Les zapotèques : A la source des peuples méso-américains 

      voir aussi  Les langues zapotèques

Avant l’arrivée des Européens, au XVIe siècle, les Zapotèques ont édifié l’une des civilisations les plus évoluées d’Amérique centrale, région qui englobe le Mexique, le Guatemala, le Belize, le Honduras, le Salvador,le Nicaragua.

 



      

 

 

La civilisation Zapotèque de l’ère précolombienne s’est développée dans la région agricole fertile de la vallée d’Oaxaca, région dans laquelle ils s’initient à la culture du maïs lors de la période archaïque, soit entre 7000 et 2000 avant JC. Dès 2000 avant JC, les Zapotèques jettent les bases d’une économie rurale et agricole florissante. La culture zapotèque, très riche, s’est largement inspirée d’autres civilisations en particulier des Olmèques et des Mayas.

Aujourd'hui, l’état d’Oaxaca est l’un des plus pauvres du Mexique et son économie est l’une des moins développées, ce qui oblige un grand nombre de Zapotèques à migrer vers d’autres régions.


Premier peuple méso-américain


Vers 1400 avant JC, Les Zapotèques sont parmi les premiers peuples méso-américains à bâtir 452 édifices rituels recouverts de stucs. Vers 500 avant JC, ils instituent, sous la forme d’un système politique, une première forme d’État centralisé sur la majeure partie de la vallée d’Oaxaca, qui constitue la première tentative d’organisation politique et administrative du continent. La capitale s’établie à Monte Alban (lire article ci-dessous) qui, émaillée d’une multitude de constructions, accueille jusqu'à 30000 habitants.

 

Située à 2000 mètres d’altitude, il reste de nombreux vestiges dispersés au sein d’une zone archéologique d’une superficie de près de 40 km2. De part et d’autre d’une esplanade de 300 mètres sur 200 se trouve un terrain de jeu de balle ainsi que des bâtiments pyramidaux comme le «  monument des danseurs » dont les dalles sculptées du soubassement figurent des personnages de type olmèque connus sous le nom de «  Danzantes » ( «  les danseurs » ).

 

"Los Danzantes"

 

La place principale accueille un observatoire, plusieurs palais et une salle de bal. Les hiéroglphes gravés sur ces monuments relatent les événements marquant de l’État. A leur mort, les dignitaires de la cité sont ensevelis dans des tombeaux en pierre, aux cotés des membres de leur famille. Certaines de ces sépultures sont décorées de peintures murales représentant la généalogie du défunt. Les Zapotèques placent également des urnes en terre cuite ornées de personnages en relief représentant les divinités célébrées par les Zapotèques, notamment Cocijo le dieu Zapotèque de la pluie.

De 300 à 600 après JC Monte Alban devient l’une des plus grandes et des plus puissantes cités d’Amérique centrale, entretenant des relations diplomatiques et commerciales avec d’autres civilisations.

Ils semblent que les Zapotèques de Monte Alban aient été les inventeurs de l’écriture et du calendrier solaire qui auraient ensuite été adoptés par d’autres civilisations de l’aire méso-américaine.

 

Le déclin de la civilisation Zapotèque

 

Après avoir été la capitale des Zapotèques pendant près de 1200 ans, Monte Alban a été quasiment laissée a l’abandon lors des bouleversements sociaux et politiques qui marquent le début de la période postclassique (de 700 à 1521). Au cours de celle ci, le système politique patiemment construit a été la proie d’un morcellement et d’une décentralisation croissants. L'abandon progressif de leur grande cité s'est faite  au profit des Mixtèques qui en firent un vaste centre funéraire et bâtirent Mitla qui devint leur capitale politique. Au XVe siècle ces deux groupes laissèrent la place aux Aztèques qui envahirent et soumirent toute la région de Oaxaca. Déjà affaiblit par l’intégration d’Oaxaca au sein de l’empire Aztèque vers 1450, l’identité Zapotèque va également pâtir des effets de la conquête du Mexique par les Espagnols dans les années 1520.

 

Ethymologie 

Le mot zapotèque qui leur aurait été donnée par les Aztèques est un exonyme provenant de tzapotēcah en langue Nahuatl (singulier tzapotēcatl ), qui signifie "habitants de la place de la sapote".( Les Zapotèques pensaient que leurs ancêtres étaient issus d'un arbre appelé zapote). Les Zapotèques se désignent eux-mêmes par une variante du terme "Be'ena'a", Ben-Zoa ou Vinizza qui signifie peuple des nuages. La référence au nuage les rapproche des Mixtèques (Mixtecatl peut se traduire par homme-nuage).

 

Voir aussi sur Wikipedia

 

Monte Albán

L'état d'Oaxaca regorge de ruines précolombiennes, de musées, de magasins typiques et, par-dessus tout, le peuple lui-même est fascinant. 

 

A partir d'Oaxaca, on peut visiter plusieurs sites archéologiques, en particulier Monte Albán (la "montagne blanche"),Mitlá et Yagul.

Monte Albán

vue sur Monte Albán (Oaxaca, Mexique)Les vallées centrales de l'état d'Oaxaca, au climat si doux, réunissent sur un petit espace un grand nombre de sites archéologiques et de trésors coloniaux qui en font une des régions artistiques les plus riches du Mexique. En archéologie, plus de huit cents sites ont été répertoriés, parmi lesquels seule une vingtaine ont été fouillées partiellement jusqu'à présent. Monte Albán, Mitlá et Yagulfigurent parmi les plus importants.

     Photo de droite : vue sur Monte Albán (Oaxaca, Mexique)

Monte Albán est situé à 2 000 m d'altitude à 9 km d'Oaxaca.

Ceux qui ont bâti Monte Albán ont choisi le site pour sa position stratégique et surtout pour une signification religieuse assez universelle : plus près du ciel, plus près des dieux. Le travail fut titanesque puisqu'ils n'hésitèrent pas à raser sur plusieurs hectares le sommet d'une colline. 
Les prêtres, les princes et les dieux se partagèrent la terrasse ainsi créée. Bien plus tard, lorsque Monte Albán et les autres cités mexicaines s'éteindront brusquement sans qu'il soit possible d'expliquer cette décadence, les Mixtèques reviendront sur le site abandonné par les Zapotèques et en feront leur cimetière royal, transformant ce qui avait été une cité sainte en une cité des Morts.

Histoire

vue sur Monte Albán (Oaxaca, Mexique)Les premières constructions remontent aux environs de 500 avant J.-C, et la ville connut son apogée entre 250 et 800 après J.-C, avec un regroupement de près de 50 000 habitants sur 6 km2. D'autres centres comme Mitlá et Yagul s'établissent dans la région à la même époque. A partir de 800 apr.J.-C, les grandes cités commencent à décliner, ce qui entraîne un éclatement du pouvoir central en de nombreux petits états.

     Photo de droite : vue sur Monte Albán (Oaxaca, Mexique)

La ferveur des Zapotèques nous a laissé de nombreux temples, soigneusement alignés et orientés. On rencontre des pyramides tronquées, précédées de portiques à colonnes, grande innovation au Mexique, des palais reliés aux temples par un réseau compliqué de souterrains, un grand nombre de tombes et un jeu de pelote.

Le tout est rigoureusement urbanisé et implanté en fonction de la course du soleil et des points cardinaux.


Constructions

 Sur le haut de la montagne, la grande place qui mesure environ 300 m sur 265, forme un ensemble au plan pré-établi qui fut aménagé pendant près de quinze siècles de travaux. Plus que les détails particuliers de ses monuments, c'est l'ensemble qui attire l'attention par la sobriété de ses lignes. Les promontoires rocheux, qui ne purent être nivelés, furent incorporés aux constructions, ce qui explique certains changements d'orientation, ainsi que la déviation de certains escaliers.
vue sur Monte Albán (Oaxaca, Mexique)
Comme dans presque tous les cas, les surfaces étaient revêtues d'une couche de stuc peint et de fresques qui ont disparu. Les élèments décoratifs des façades et les lignes horizontales qui caractérisent les constructions seront mieux appréciés au coucher du soleil.

Photo de gauche : vue sur Monte Albán (Oaxaca, Mexique) 

 Le Jeu de Balle est le premier monument que l'on visite. La piste, en forme de H, est bordée d'une terrasse puis d'un talus qui a perdu ses gradins, d'où les spectateurs assistaient au jeu rituel. Cette piste, de type ancien, ne comporte pas encore les anneaux caractéristiques (tlachtli) qui n'apparaîtront qu'à l'époque toltèque. Sur le sommet des talus existaient des temples dont il ne reste aujourd'hui que les bases.

 Les constructions qui suivent (édifices GH et I) se composent de larges escaliers typiques de l'architecture zapotèque. La première des 3 pyramides possède un escalier intérieur qui, de la base, débouche au sommet. Un passage souterrain communiquait avec les constructions du centre de la place. La dernière plate-forme supportait une maison formée d'une cour centrale entourée de chambres.

 Dans l'ensemble situé au centre de la cour, une petite construction de forme irrégulière (édifice J), orientée vers le sud-ouest et percée d'un passage intérieur, paraît avoir été un observatoire astronomique. Une vingtaine de dalles incrustées montrent des inscriptions composées de trois signes, l'un représentant une colline dans le style zapotèque (ville), l'autre un glyphe qui change chaque fois et le troisième une tête renversée. L'ensemble représente probablement les noms des villes conquises. Contrairement aux autres vestiges du site orientés selon les quatre points cardinaux, cette structure en forme de flèche suit une direction différente, à 35° vers le sud-ouest.

Voici une petite visite d'un des lieux touristiques les plus importants de l'Etat d'Oaxaca et duMexique lui-même. Des milliers de touristes mexicains et étrangers visitent Oaxaca et en particulier Monte Albán chaque année.
C'est le centre religieux le plus important de la culture Zapotèque. Situé à 9 km de la ville 
d'Oaxaca, il a été construit par les habitants des villages de la vallée d'Oaxaca. Ensuite, il fut occupé par les Mixtèques jusqu'à l'arrivée des Espagnols. Il est situé sur un immense et impressionant plateau où sont répartis des temples, des cours, des pyramides et environ 170 tombes.
Profitez bien de la visite !

 

 La plate-forme du sud n'a pas été restaurée, seul l'escalier a été reconstruit qui mène aux ruines d'un temple.
A la base de la plate-forme, furent érigées des stèles (originaux dans le musée) racontant probablement des conquêtes. 

 Le côté ouest de la place est bordé de trois constructions séparées dont l'édifice L. La première forme la base d'un temple dont il ne reste que la trace des quatre colonnes de la façade et le grand escalier avec paliers.
fresque de danseursCelle du centre est appelée temple des Danseurs. Le monument intérieur, recouvert plus tard par une autre construction, fait partie des plus anciens de Monte Albán. Il était formé d'une plate-forme aux côtés tapissés de dalles gravées. Les personnages qui y sont représentés sont appelés "danseurs", sans doute en raison de leurs attitudes contorsionnées. En réalité, il s'agit plus vraisemblablement des victimes humaines d'un rite cruel de mutilation, ou bien de représentations symboliques de villes conquises qui, dans un language ésotérique, auraient perdu leur virilité. D'autres dalles du même genre furent réutilisées postérieurement comme éléments de construction. Les glyphes qui accompagnent les personnages n'ont pas été traduits, mais ils démontrent l'existence d'une écriture au moins cinq siècles avant notre ère. La plate-forme actuelle soutenait deux petits temples latéraux et une maison.
La dernière construction du côté ouest n'a encore été que partiellement explorée. 

Photo de gauche : fresque de danseurs

 L'ensemble nord est formé d'une vaste plate-forme à escalier central
. Les nombreuses tombes retrouvées à la base contenaient des représentations de personnages et l'ensemble de glyphes le plus important. Au sommet, un grand vestibule soutenu par des colonnes permettait l'accès à une cour enfoncée, au milieu de laquelle une stèle gravée de hiéroglyphes se dressait sur sa base. Deux constructions plus récentes avaient été édifiées de chaque côté de la cour. Derrière, d'autres ensembles de constructions, qui conservent des restes de colonnes et de peintures murales, viennent à peine d'être explorés. On vient de mettre à jour une sous-structure, appelée " l'Edifice embijouté ", qui doit son nom à ses décorations en forme de disques, rappelant le style deTeotihuacán. Au point culminant du site, se dresse, au nord-est du Patio Hundido (patio enfoncé), l'edificio del Vértice Geodésico (sommet géodésique).


 Les tombes

De tous temps, Monte Albán fut aussi une nécropole. Les nombreuses tombes qui y furent trouvées, de tailles variables et de mobilier plus ou moins riche, en témoignent. Même après l'abandon de la ville, d'importants personnages y furent enterrés. Parmi les plus intéressantes, la 104 présente une façade décorée avec une niche centrale qui conserve encore une urne représentant le dieu du maïs, Pitao Cozobi. L'ancienne porte, formée par une dalle de pierre couverte de glyphes, se trouve maintenant dans l'antichambre. L'intérieur est couvert de peintures murales très bien conservées. 
La Tombe 172
, de la période tardive (Monte Albán IV), conserve encore son squelette et tout son mobilier tel qu'il a été trouvé. Parmi les quelques 150 tombes mixtèques dénombrées sur le site, la Tombe n.°7, la plus connue, fut réutilisée par les Mixtèques après l'abandon de la ville. A côté du mort et de ses accompagnateurs, ils déposèrent une grande quantité de bijoux et d'ornements en or incrustés de jade, d'obsidienne, d'onyx ou de cristal de roche, qui sont maintenant exposés au Musée régional d'OaxacaLa tombe la plus belle est certainement la 105, qui a admirablement conservé ses peintures représentant l'ensemble rituel et religieux le plus important.

Beaucoup de tombes furent pillées et de nombreuses autres restent à découvrir. Seules quelques constructions de la place centrale sont restaurées, mais la visite laisse une émouvante impression de majesté et de splendeur.

 

Jaguar assis, culture Zapotèque

 

 

ART ZAPOTÈQUE

PDF Imprimer Envoyer

 

L'art zapotèque, qui s'est développé dans la zone méridionale du Mexique, est influencé par la civilisation olmèque et s'est exprimé principalement dans la capitale de ce peuple, Monte Alban. Les Zapotèques seraient arrivés à la fin du sixième siècle de notre ère dans la région d'Oaxaca, car Monte Alban fut occupée par une population olmécoïde, et construisirent la plupart des grands bâtiments en terrase qui donne son caractère grandiose à Monte Alban.

Mais on trouve l'empreinte du peuple zapotèque dans d'autres parties de l'actuel État d'Oaxaca. Ils sont les artisans des urnes funéraires en céramique dont le décor est si riche et si détaillé qu'on[Qui ?] pourrait parler d'un style baroque de l'époque précolombienne. Chose étonnante, on ne connaît presque pas de sculptures sur pierre datant de l'époque zapotèque.

 

 

La civilisation zapotèque était une civilisation amérindienne précolombienne qui est apparue vers l’an 650 avant J.-C., s'est épanouie vers l’an 300 dans la vallée d’Oaxaca au sud de la Mésoamérique. L’archéologue Alfonso Caso, qui fut l'un des premiers à faire des fouilles à Monte Albán, a fait valoir qu'un bâtiment de la place principale de Monte Albán était une preuve supplémentaire de l'expansion spectaculaire de l'état zapotèque…

 


 

 
Histoire et culture de cette civilisation
Les Zapotèques se subdivisent en deux sous-groupes linguistiques de la famille otomanguéenne (langues amérindiennes parlées au Mexique et en Amérique centrale, et dont la principale est l’otomi). Ils constituent un peuple très métissé. Leur économie repose essentiellement sur la culture du maïs.


On estime qu'ils fondèrent de nombreux aspects de la culture méso-américaine en inventant la cité-État, le calcul en base 20, les rébus et un système de calendrier, toutes innovations qui furent parfois attribués aux Olmèques.
Selon les Espagnols, la société zapotèque comportait des castes. Les dirigeants politiques, le clergé et le peuple vivaient séparément. Ils ne pouvaient se marier entre eux, portaient des vêtements différents et ne mangeaient pas les mêmes aliments. Les paysans payaient un tribut et les dirigeants organisaient la vie politique, culturelle et religieuse de la cité.
Il s’agissait d’une culture sédentaire et à la civilisation très avancée, qui vivait dans de grands villages et des villes, dans des maisons construites avec des pierres et du mortier.


Question religion, les zapotèques étaient polythéistes. Les deux divinités principales étaient Cocijo, dieu de la pluie (similaire au dieu Aztèque Tlaloc), et Coquihani, le dieu de la lumière. On croit que les Zapotèques ont parfois pratiqué les sacrifices humains dans leurs rituels.
Ils vénéraient les ancêtres et croyaient en l'existence d'un paradis souterrain. D'où l'importance du culte des morts…

L’art zapotèque
L'art zapotèque, qui s'est développé dans la zone méridionale du Mexique, est influencé par la civilisation olmèque et s'est exprimé principalement dans la capitale de ce peuple, Monte Alban. Les Zapotèques seraient arrivés à la fin du sixième siècle de notre ère dans la région d'Oaxaca. Ils sont les artisans des urnes funéraires en céramique et sont reconnus par la richesse et la finesse de leurs œuvres.
Les Zapotèques ont employé le stuc dans leur architecture religieuse. Ils ont tenu la chronique des principaux événements de leur histoire par le biais de hiéroglyphes, et dans la guerre ils ont fait usage d'armures en coton. Les ruines bien connues de Mitla leur ont été attribuées et on a prétendu qu’il s’agissait des tombeaux de leurs grands-mères et grands-pères. 
Ils ont construits beaucoup de grands bâtiments en terrasse qui donne à la capitale de ce peuple, son image grandiose.


Les zapotèques, aujourd’hui…

Les Zapotèques forment toujours actuellement une ethnie mexicaine. Plus de quatre cent mille personnes parlent encore cette langue. L'ancien président mexicain Benito Juárez, qui a lutté contre les Français et contre l'empereur Maximilien était un Zapotèque.
Ils demeurent attachés a leur mode de vie traditionnel, tournés vers l'agriculture et parfois l'artisanat, qui s'est développé avec l'arrivée des touristes. Mais leur vie reste dure dans ce sud rural.


Références bibliographiques :
> “Zapotec Civilization: How Urban Society Evolved in Mexico's Oaxaca Valley”, Marcus, Joyce and Flannery, Kent V., Thames & Hudson, New York, 1996.
>  “Zapotec Elite Ethnohistory: Pictorial Genealogies from Eastern Oaxaca”, Whitecotton, Joseph W. , Vanderbilt University, Nashville, TN, 1990.


Références vidéos :
Monte Alban

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :